“J’ai une seule passion dans ma vie : l’engagement”. Rencontre avec Clarisse matta, aussi militante que voyageuse.

Après avoir exploré le monde pendant deux ans, entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Asie du Sud-Est, Clarisse a décidé de mettre ses compétences journalistiques au service de ses convictions. Son parcours atypique, marqué par des expériences variées, l’a conduite à s’investir dans le milieu associatif, notamment au sein du Geres.

Journaliste de formation, et militante aguerrie, Clarisse s’adonne aujourd’hui à sa passion première : l’engagement. Désormais chargée de mobilisation au Geres, son rôle est de recruter, fédérer des bénévoles et de construire des outils pour permettre à chacun·e de passer à l’action.

Découvrir, comprendre et s’engager : du journalisme à l’associatif, en passant par un voyage formateur

Après avoir quitté les bancs de l’institut pratique du journalisme (IPJ Paris Dauphine), Clarisse décide d’assouvir son envie “de voir d’autres choses de la vie et du monde” et part pour un long voyage. Initialement d’une durée de 9 mois, ce voyage aura duré 2 ans, écourté par le COVID. Australie, Nouvelle Zélande, Cambodge, Thaïlande, c’est à travers les continents que Clarisse a pu alterner entre tourisme, rencontres et emplois saisonniers pour faire de ce voyage une expérience de vie à part entière.

A son retour, elle travaille en tant que pigiste à Paris puis Montpellier, pendant deux ans. Le métier de journaliste, son métier, la passionne mais, elle fait le choix d’opérer une grande réorientation professionnelle pour accorder ses convictions à son travail de tous les jours. C’est ainsi, qu’après être passée par les bureaux d’SOS Racisme à Paris, elle rejoint le Geres à Marseille, en tant que chargée de mobilisation. 

Aujourd’hui, Clarisse est fière de fédérer de nouvelles personnes derrière la cause du Geres et d’agir pour une meilleure compréhension des enjeux de la transition énergétique. Elle développe notamment une publication de taille sur la transition du secteur agricole, afin de valoriser les avancées du Geres sur cette thématique. Son travail fait d’ailleurs écho à ses engagements personnels : végétarienne depuis maintenant 8 ans, elle considère l’agriculture comme un pilier majeur de la transition.

(Re)découvrir notre projet : Transition Energétique et écologique pour une agriculture durable

Chargée de mobilisation ET coordinatrice du Jour de la Terre France 

En tant que Chargée de mobilisation au Geres, Clarisse joue un rôle crucial dans la coordination du Jour de la Terre France 2024. Pour elle, cet événement fédérateur et militant de grande ampleur (à échelle nationale) offre une occasion exceptionnelle de passer à l’action et de célébrer les initiatives collectives en faveur de l’environnement.

Dans cet événement, Clarisse retrouve sa passion militante et apprécie tout particulièrement travailler avec d’autres associations afin de se mobiliser ensemble, pour une cause commune. Son objectif avec le Jour de la Terre ? Unifier, rassembler, et porter haut et fort des revendications pour inciter les décideur·euses, chef·fes d’entreprises, institutions, industries, à prendre de véritables mesures.

Geres, coordinateur du Jour de la Terre France depuis 2022

Clarisse est fière de travailler sur le Jour de la Terre, notamment sur la thématique des mobilités durables, qu’elle considère comme particulièrement importante. Les transports représentent aujourd’hui 31% des émissions de gaz à effet de serre en France et sont responsables de nombreux problèmes de santé liés à la pollution.

Faire justice 

Selon Clarisse, sans changements structurels et profonds dans notre société, nous allons droit dans le mur. Elle considère que les politiques publiques et les entreprises sont au centre de cette métamorphose nécessaire, qui doit être accompagnée d’actions individuelles. Son message :  

« Nous allons arriver, dans pas longtemps, à des conditions de vie qui ne sont souhaitables pour personne. Aidez-nous. Plus on sera, plus on aura du poids. »

Clarisse considère que les personnes qui subissent le plus les effets des dérèglements climatiques, sont celles qui en sont le moins responsables. Ce sont également ceux et celles qui n’ont pas les moyens d’y faire face. C’est pourquoi, selon elle, il n’y a pas de justice climatique sans justice sociale. C’est une des raisons pour lesquelles elle adhère aux valeurs du Geres, pour elle la cause de solidarité climatique fait sens, et devrait résonner auprès de tous et toutes. C’est par la solidarité que nous arriverons tous et toutes ensemble, à faire justice climatique. 

“Aider le Geres, ça permet de faire 2 choses bien pour le prix d’une : promouvoir un modèle respectueux de la planète et de l’environnement, tout en aidant des gens.” 

En tant que membre du Geres, elle incarne cette double mission de promouvoir une transition énergétique respectueuse de la planète et d’aider ceux qui en ont le plus besoin, démontrant qu’agir avec le Geres permet de faire deux actions positives pour le prix d’une.

Entre engagement et cinéma 

Au delà de son engagement, de ses voyages et de son travail, Clarisse est passionnée de septième art. Le cinéma, selon elle, est la forme d’art la plus aboutie. C’est celle qu’elle affectionne tout particulièrement, car elle permet de lui procurer beaucoup d’émotions tout en la faisant réfléchir. Ce qu’elle apprécie par-dessus tout ? Les films qui traitent des causes féministes. Clarisse en profite d’ailleurs pour souligner la puissance du cinéma, comme medium idéal pour véhiculer des convictions, des idées, pour militer.